On ne tue pas les malades mentaux ; on les soigne.

Affrontements entre l'armée mauritanienne et Al Qaeda dans le nord du Mali

Libération.fr

18 – 9 – 2010

Commentaire

On ne tue pas les malades mentaux ; on les soigne.

Au lieu de ces escarmouches et ces tueries n’est – il pas plus raisonnable de négocier rationnellement et en toute transparence avec les victimes de la corruption socio-politique en général et de la criminalité mafieuse télépathique en particulier ? Les groupes des rebelles islamistes ne sont qu’un effet de cette manipulation ancestrale qui fabrique les religions et instrumentalise les religieux. On doit attaquer les causes, les criminels et les réseaux de corruption religieuse et surtout pas les petites gens contraints à se soumettre à la religiosité des crapules et jetés à l’hystérie divine. Ces bandes armées dispersées dans le désert et réduites au nomadisme le plus sauvage et primitif qui soit ne doivent pas être prises pour autre chose que des abrutis fous furieux tirés par les ficelles des multiples et différentes mafias. Les experts des stratégies savent parfaitement qu’on ne fait la paix qu’en négociant démocratiquement et de manière éthique et sincère avec autrui. Pour eux, l’autre, le différent, même s’il est hostile, enragé et manipulé par les corrompus qu’il croit combattre, n’est pas par définition ennemi. Il est précisément  idiot et schizophrène, contrôlé dans son corps et surtout dans son cerveau par la torture à distance tout comme n’importe quel autre atteint par la maladie mentale appelée religions. Il a droit donc au respect du dialogue conscientisant, thérapeutique, éducatif et par la suite préventif. On ne tue pas les malades ; on les soigne ; on les sauve des agents infectieux et des causes de contamination. La guerre, pour qu’elle soit juste, doit être faite uniquement contre les sources de la pauvreté, contre les idéologies démagogiques et contre les mafias de grande criminalité organisée politiquement à l’échelle nationale et internationale. On ne doit jamais tirer sur des pauvres rebelles dont les armes ne sont que des moins que rien. Leur arsenal de guerre dite sainte et outils d’aller au paradis fictif est un armement dérisoire, risible même, tout comme leurs croyances religieuses ridicules. Ils sont des handicapés mentaux, ni plus ni moins. La médecine préventive est beaucoup plus efficace et véridique que celle des traitements symptomatiques ou occasionnels. La même méthodologie doit être suivie pour éradiquer les religions et épargner ses victimes. Faire la guerre aux groupes des islamistes soit armés ou non c’est comme préférer la chirurgie lourde et sanguinaire à la diététique et aux autres facteurs de la vie saine et de la bonne santé. Pire, la guerre contre ces malheureux ce n’est que des traitements palliatifs. Par contre, encourager la formation des réseaux de transparence et enseigner à l’école et tout au long de la scolarisation l’athéisme rationnel, scientifique et éthique c’est la méthode la plus convenable pour tous. Tout le monde trouve son compte dans la prévention anti corruption et dans le progrès éducatif. Les intellectuels et les philosophes ont pour responsabilité primordiale la démonstration effective et continuelle de cette approche. Le silence vis-à-vis la guerre faite aux religieux est une participation au crime. On n’est intellectuel, et surtout philosophe, que grâce à ce que l’on présente de mieux en mieux aux peuples en matière d’éducation perpétuelle et pluridimensionnelle.